Rituel pour célébrer la Pénitence et la Réconciliation
*Points d’attention
A) La Parole
ØLe livre de la Parole, ouvert à la page du texte proposé, déposé à l’ambon
B) Les symboles importants pour la célébration
ØMettre en évidence les symboles du baptême :
o la croix : durant la célébration, on y déposera des lumignons (autour de la croix ou au pied de l’autel)
o la croix : durant la célébration, on y déposera des lumignons (autour de la croix ou au pied de l’autel)
o l’eau: prévoir une vasque d’eau bénite
o le Cierge pascal allumé
o le Cierge pascal allumé
o le saint chrême : déposer le flacon à un endroit accessible (petite table ou tabouret, avec
nappe et coupelle).
<Les parties de la célébration
Il est important de bien respecter les parties de la célébration :
A) S’accueillir mutuellement
B) Écouter la Parole de Dieu
C) Confesser l’amour de Dieu en même temps que notre péché
B) Écouter la Parole de Dieu
C) Confesser l’amour de Dieu en même temps que notre péché
D) Accueillir le pardon de Dieu pour en être les témoins
- confession et absolution individuelle
- signe de conversion et de pénitence (gestes à accomplir de façon personnelle)
- action de grâce
- conclusion et envoi
Célébration du pardon et de la réconciliation
1. S’accueillir mutuellement
Ouverture par un chant
*Important de choisir un chant qui invite au rassemblement, à la communion, à faire Église : ex :
Seigneur, tu nous appelles
et nous allons vers toi ;
ta Bonne nouvelle
nous met le cœur en joie ! (2)
1 - Nous marchons vers ton autel
où nous attend ton pardon,
répondant à ton appel,
nous chantons ton nom.
2 - Le long des heures et des jours,
nous vivons bien loin de toi.
Donne-nous Seigneur l'amour,
donne-nous la joie.
3 - Donne-nous de partager
la foi qui est dans nos cœurs,
et fais-nous par ta bonté
devenir meilleurs.
Signation
╬ Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit.
Tous : Amen.
Salutation du président de la célébration(Cf. rituel)
Que la grâce, la miséricorde et la paix soient avec vous de la part de Dieu le Père et de son Fils Jésus Christ, dans la vérité et l’amour.
Tous : Béni soit Dieu maintenant et toujours.
Monition mettant en valeur la présence du Christ dans l’assemblée
Frères et sœurs, nous sommes rassemblés dans la foi de l’Église aujourd’hui, pour accueillir tous ensemble l’Esprit, force de Dieu pour changer nos vies. Nous allons reconnaître nos limites, nos échecs et nous reconnaître pécheurs, invités à manifester ensemble la joie d’être véritablement pardonnés…
Prière d’ouverture
Dieu nous appelle à nous convertir. Prions-le pour qu’il nous donne de vivre la conversion en vérité.
Instant de silence…
Nous venons t’écouter Seigneur, et apprendre de toi le vrai sens de la vie. Nous avons été baptisés au nom de Jésus et tu nous as envoyé dans le monde pour être ses témoins. Nous voici réunis pour te répondre par Jésus Christ, ton Fils notre Seigneur et notre Dieu, dans les siècles des siècles. AMEN !
2. Écouter de la Parole*Il est important de proclamer la Parole à l’ambon (si c’est possible)
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 2, 1-12
Ou d’autres textes
01 Quelques jours plus tard, Jésus revint à Capharnaüm, et l’on apprit qu’il était à la maison.
02 Tant de monde s’y rassembla qu’il n’y avait plus de place, pas même devant la porte, et il leur annonçait la Parole.
03 Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes.
04 Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, ils font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé.
05 Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. »
06 Or, il y avait quelques scribes, assis là, qui raisonnaient en eux-mêmes :
07 « Pourquoi celui-là parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? »
08 Percevant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu’ils se faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenez-vous de tels raisonnements ?
09 Qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire à ce paralysé : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien lui dire : “Lève-toi, prends ton brancard et marche” ?
10 Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre… – Jésus s’adressa au paralysé –
11 je te le dis, lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta maison. »
12 Il se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient frappés de stupeur et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n’avons jamais rien vu de pareil. »
3. Confesser l’amour de Dieu en même temps que notre péché
Pour faire résonner la Parole de Dieu, méditons cette homélie du Pape François pour la messe chrismale, le Jeudi saint, 29 mars 2018[1] :
Un 1erparticipant :
La proximité est plus que le nom d’une vertu particulière, elle est une attitude qui implique toute la personne, sa manière d’établir des liens, d’être en même temps en soi-même et attentif à l’autre. Quand les gens disent d’un prêtre qu’il “est proche”, cela fait ressortir en général deux choses : la première, qu’ “il est toujours là” (contrairement au fait qu’ “il ne soit jamais là”. On dit souvent : “je sais, mon père, que vous êtes très occupé”). Et l’autre chose est qu’il sait trouver une parole pour chacun. Les gens disent : “Il parle avec tout le monde ; avec les grands, avec les petits, avec les pauvres, avec ceux qui ne croient pas…” Des prêtres proches, qui sont présents, qui parlent avec tout le monde… Des prêtres de rue.
Et quelqu’un qui a bien appris de Jésus à être un prédicateur de rue, c’est Philippe. Les Actes disent qu’il allait de lieu en lieu en annonçant la Bonne Nouvelle de la Parole en prêchant dans toutes les villes et que celles-ci étaient pleines de joie (cf. 8, 4.5-8). Philippe était un de ceux que l’Esprit pouvait « saisir » à tout moment, le faire partir pour évangéliser en allant d’un endroit à un autre, quelqu’un capable aussi de baptiser les personnes de bonne foi, comme le ministre de la reine d’Ethiopie, et de le faire n’importe où, le long de la route (cf. Ac 8, 5 ; 36-40).
Un 2eparticipant :
La proximité, chers frères, est la clé de l’évangélisateur car elle est une attitude-clé dans l’Évangile (le Seigneur l’utilise pour décrire le Royaume). Nous considérons pour acquis le fait que la proximité est la clé de la miséricorde, parce que la miséricorde, comme une “bonne Samaritaine”, ne serait pas ce qu’elle est si l’on ne s’efforçait pas toujours de réduire les distances. Mais je crois que nous avons besoin de mieux percevoir le fait que la proximité est aussi la clé de la vérité ; non seulement de la miséricorde, mais aussi la clé de la vérité. Peut-on supprimer les distances dans la vérité ? Oui, on le peut. La vérité n’est pas seulement en effet la définition qui permet de nommer les situations et les choses en les tenant à distance avec des concepts et des raisonnements logiques. Elle n’est pas seulement cela. La vérité est aussi fidélité (emeth), celle qui te permet de désigner les personnes par leur nom propre, comme le Seigneur les nomme, avant de les classifier ou de définir “ leur situation”. Et là, il y a cette habitude – mauvaise, non ? – de la “culture de l’adjectif” : celui-ci est ainsi, celui-ci est comme ci, celui-là est comme ça… Non, il est enfant de Dieu. Ensuite, il aura des qualités ou des défauts, mais ce sera la vérité fidèle à la personne et non l’adjectif devenu substance.
Un 3eparticipant :
Il faut faire attention à ne pas tomber dans la tentation de se faire des idoles de certaines vérités abstraites. Ce sont des idoles commodes, à portée de main, qui donnent un certain prestige et pouvoir, et qui sont difficiles à reconnaître. Car la “vérité-idole” se déguise, elle utilise les paroles évangéliques comme un vêtement mais elle ne permet pas de toucher le cœur. Et, ce qui est pire, elle éloigne les gens simples de la proximité de la Parole et des Sacrements de Jésus, qui guérit.
Sur ce point, adressons-nous à Marie, Mère des prêtres. Nous pouvons l’invoquer comme “Vierge de la Proximité” : « Comme une vraie mère, elle marche avec nous, lutte avec nous, et répand sans cesse la proximité de l’amour de Dieu » (Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 286), de telle manière que personne ne se sente exclu. Notre Mère est non seulement proche en se mettant au service avec cet « empressement » (ibid., n. 288) qui est une forme de proximité, mais aussi avec sa manière de dire les choses. A Cana, l’à-propos et le ton avec lesquels elle dit aux serviteurs : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le » (Jn 2, 5), feront que ces mots deviendront le modèle maternel de tout langage ecclésial. Mais, pour les dire comme elle, en plus de demander la grâce, il faut savoir se trouver là où les choses importantes se « mijotent », celles qui comptent pour tout cœur, pour toute famille, pour toute culture. C’est seulement avec cette proximité – nous pouvons dire “de cuisine” - que l’on peut discerner quel est le vin qui manque, et quel est celui de meilleure qualité que le Seigneur veut donner.
Un 4eparticipant :
Je vous suggère de méditer trois domaines de proximité sacerdotale dans lesquels ces paroles : “Tout ce qu’il vous dira, faites-le” doivent résonner – de mille manières différentes mais avec un même ton maternel – dans le cœur des personnes auxquelles nous parlons : le domaine de l’accompagnement spirituel, celui de la Confession et celui de la prédication.
Nous pouvons méditer la proximité dans le dialogue spirituel en contemplant la rencontre du Seigneur avec la Samaritaine. Le Seigneur lui apprend à reconnaître avant tout comment adorer, en Esprit et en vérité. Puis, avec délicatesse, il l’aide à donner un nom à son péché, sans l’offenser ; enfin le Seigneur se laisse gagner par son esprit missionnaire et va avec elle évangéliser dans son village. Modèle de dialogue spirituel que celui du Seigneur qui sait mettre au jour le péché de la Samaritaine sans faire de l’ombre à sa prière d’adoratrice ni mettre d’obstacles à sa vocation missionnaire.
Un 5eparticipant :
Nous pouvons méditer la proximité dans la Confession en contemplant le passage de la femme adultère. On voit là clairement comment la proximité est décisive, car les vérités de Jésus s’approchent toujours et se disent (on peut dire, toujours) seul à seul. Regarder l’autre dans les yeux – comme le Seigneur quand il se met debout après avoir été à genoux près de la femme adultère qu’ils voulaient lapider et quand il lui dit : « Moi non plus je ne te condamne pas » (Jn 8, 11) – ce n’est pas aller contre la loi. Et l’on peut ajouter : « désormais ne pèche plus » (ibid.) non pas avec un ton qui appartient au domaine juridique de la vérité-définition – le ton de celui qui doit décider quelles sont les conditions de la Miséricorde divine – mais avec une expression que l’on emploie dans le domaine de la vérité-fidélité, qui permet au pécheur de regarder en avant et non en arrière. Le ton juste de ce « ne pèche plus » est celui du confesseur qui le dit en étant prêt à le répéter soixante-dix fois sept fois.
Un 6eparticipant :
Enfin, le domaine de la prédication. Méditons là-dessus en pensant à ceux qui sont loin, et faisons-le en écoutant la première prédication de Pierre, qui se situe dans le contexte de l’événement de la Pentecôte. Pierre annonce que la parole est « pour tous ceux qui sont loin » (Ac 2, 39) et prêche de telle sorte que le kérygme “transperce leurs cœurs” et les conduit à demander : « Que devons-nous faire ? » (Ac 2, 37). Une question, comme nous le disions, que nous devons poser et à laquelle nous devons toujours répondre sur un ton marial, ecclésial. L’homélie est la pierre de touche « pour évaluer la proximité et la capacité de rencontre d’un pasteur avec son peuple » (Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 135). Dans l’homélie on voit combien nous avons été proches de Dieu dans la prière, et combien nous sommes proches de nos gens dans leur vie quotidienne. La bonne nouvelle se réalise quand ces deux proximités se nourrissent et s’entretiennent mutuellement. Si tu te sens loin de Dieu, mais s’il te plaît, approche-toi de son peuple qui te guérira des idéologies qui ont refroidi ta ferveur. Les petits t’apprendront à regarder Jésus de manière différente. A leurs yeux, la personne de Jésus est attachante, son bon exemple donne de l’autorité morale, ses enseignements sont utiles pour la vie. Et si toi, tu te sens loin des gens, rapproche-toi du Seigneur, de sa Parole : dans l’Évangile, Jésus t’apprendra sa manière de regarder les gens, quelle valeur a, à ses yeux, chacun de ceux pour qui il a versé son sang sur la croix. Dans la proximité avec Dieu, la Parole se fera chair en toi et tu deviendras un prêtre proche de toute chair. Dans la proximité avec le peuple de Dieu, sa chair douloureuse deviendra parole dans ton cœur et tu auras de quoi parler avec Dieu, tu deviendras un prêtre intercesseur.
Le prêtre qui est proche, qui marche au milieu de ses gens avec la proximité et la tendresse du bon pasteur (et, dans sa pastorale, parfois devant, parfois au milieu et parfois derrière), les gens non seulement l’apprécient beaucoup, mais plus encore : ils sentent pour lui quelque chose de spécial, quelque chose qui se sent seulement en présence de Jésus. Par conséquent, cette reconnaissance de notre proximité n’est pas seulement une chose en plus. En elle se joue le fait que Jésus sera rendu présent dans la vie de l’humanité, ou bien qu’il restera au plan des idées, enfermé en lettres d’imprimerie, incarné tout au plus dans quelque bonne habitude qui peu à peu deviendra routine.
Un 7eparticipant :
Chers frères prêtres, demandons à Marie, “Vierge de la Proximité”, de se faire proche de nous et d’unifier notre ton au moment où nous disons à notre peuple de “faire tout ce que Jésus dit”, afin que dans la diversité de nos opinions soit rendue présente sa proximité maternelle qui, par son “oui” nous a pour toujours rapprochés de Jésus.
4. Pour un examen de conscience
(L'Osservatore Romano, Édition hebdomadaire n° 5 du 30 janvier 2014)
« Avons-nous honte des scandales dans l’Église ? ». C’est un profond examen de conscience qu’a proposé le Pape François dans son homélie du 16 janvier. Un examen de conscience qui va à la racine des raisons des « nombreux scandales » qu’il a déclaré ne pas vouloir « citer un par un » parce que « nous savons tous où ils se trouvent ». Et précisément à cause des scandales, on ne donne pas au peuple de Dieu « le pain de la vie » mais « un repas empoisonné ». Les scandales ont eu lieu parce que « la parole de Dieu était rare chez ces hommes, chez ces femmes » qui les ont suscités, profitant de leur « position de pouvoir et de confort dans l’Église » sans toutefois avoir à faire avec « la parole de Dieu ». Car, a-t-il précisé, il ne sert à rien de dire « je porte une médaille » ou « je porte la croix » si l’on n’a pas « un rapport vivant avec Dieu et avec la parole de Dieu ! ». […] La parole de Dieu entre-t-elle dans notre cœur, change-t-elle notre cœur, a-t-elle ce pouvoir ou pas ? ». Ou bien « est-ce un rapport formel, très bien, mais le cœur est fermé à cette parole ? ». Une série de questions qui « nous conduit à penser à de nombreux échecs de l’Église. À de nombreux échecs du peuple de Dieu ». Des échecs dus « simplement » au fait que le peuple « n’entend pas le Seigneur, ne cherche pas le Seigneur, ne se laisse pas chercher par le Seigneur ». Puis, lorsque la tragédie a lieu, on s’adresse au Seigneur pour demander « mais, Seigneur, qu’est-il arrivé ? ». On lit dans le psaume 43 : « Tu fais de nous l’insulte de nos voisins, fable et risée de notre entourage ; tu fais de nous le proverbe des nations, hochement de tête parmi les peuples ». Et c’est ce qui conduit, a observé le Pape François, à « penser aux scandales de l’Église : mais en avons-nous honte ? ». Et il a ajouté : « De nombreux scandales que je ne veux pas énumérer un par un, mais nous les connaissons tous. Nous savons où ils se trouvent ! ». Certains « scandales ont coûté beaucoup d’argent... ». Et c’est à ce moment qu’il a parlé, sans mâcher ses mots, de « honte de l’Église » pour les scandales qui sont comme autant « d’échecs de prêtres, d’évêques, de laïcs ». La question, a poursuivi le Pape, est que « la parole de Dieu dans ces scandales était rare. Chez ces hommes, chez ces femmes, la parole de Dieu était rare. Ils n’avaient pas de lien avec Dieu. Ils avaient une position dans l’Église, une position de pouvoir, de confort même ». Mais « pas la parole de Dieu », celle-là non. Et « il ne sert à rien de dire “mais moi je porte une médaille, je porte la croix” : comme ceux qui portaient l’arche, sans avoir un rapport vivant avec Dieu et avec la parole de Dieu ! ». Et rappelant les paroles de Jésus à propos des scandales, il a répété qu’ils ont donné lieu à « toute une décadence du peuple de Dieu, allant jusqu’à la faiblesse, la corruption des prêtres ». (…) : « La parole de Dieu est-elle vivante dans notre cœur ? Change-t-elle notre vie ou est-elle comme l’arche qui va et vient » ou « le très bel évangéliaire » mais qui « n’entre pas dans notre cœur ? ». Quant au peuple de Dieu, il s’est arrêté sur le mal que lui font les scandales : « Pauvres gens — a-t-il dit — pauvres gens ! Nous ne leur donnons pas à manger le pain de la vie ! Nous ne donnons pas à manger la vérité ! Nous donnons à manger un repas empoisonné, si souvent ! ».
5. Prière communautaire de confession
℣.Frères, confessons nos péchés et prions les uns pour les autres.
Tous :
Je confesse à Dieu tout-puissant…
Après cela, le président de la célébration invite tous les confrères à s’approcher de la vasque d’eau bénite pour se signer…
Après que tous aient posé ce geste, il dit :
℣. Maintenant prions Dieu, notre père, avec les paroles mêmes que le Christ nous a enseignées, pour qu’il nous pardonne nos péchés et nous délivre de tout mal :
Notre Père………
Le célébrant fait cette prière au nom de tous
S
|
eigneur, tu connais notre faiblesse, mais sans te lasser, tu viens à notre secours. Donne-nous de savoir le reconnaître dans la joie, et de trouver dans ton amour la forcede vivre comme tes fils. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.
℟. Amen.
6. Confession et absolution individuelles
Maintenant, tous ceux d’entre vous qui le désirent peuvent aller trouver un confrère prêtre pour recevoir le pardon sacramentel.
N.B :Pendant la rencontre individuelle, le prêtre donne au pénitent un lumignon en disant une parole : ex : Désormais, le cœur renouvelé, sois lumière... ou va rayonner de la lumière du Christ ressuscité, etc.De retour, le pénitent dépose son lumignon au pied de la Croix ou pied de l’autel en s’y arrêtant quelques instants pour la prière silencieuse (possibilité de déposer aussi le lumignon au pied de l’ambon où est déposée la Parole).
7. Action de grâce
Après la réception du pardon sacramentel, tous reviennent pour l’action de grâce en se manifestant mutuellement la paix du Christ. Le président de la célébration présente le saint chrême qu’il présente à chacun d’eux en disant :
Mes frères et sœurs, « Rendons grâce à Dieu qui nous entraîne sans cesse en son cortège triomphal dans le Christ, et qui répand par nous en tout lieu le parfum de sa connaissance. Car nous sommes pour Dieu la bonne odeur du Christ, parmi ceux qui accueillent le salut comme parmi ceux qui vont à leur perte ; pour les uns, c’est un parfum de mort qui conduit à la mort ; pour les autres, un parfum de vie qui conduit à la vie. Et qui donc est capable de cela ? En effet, nous ne sommes pas comme tous ces gens qui sont des trafiquants de la parole de Dieu ; au contraire, c’est avec sincérité, c’est de la part de Dieu, et devant Dieu, que dans le Christ nous parlons » (2 Co 2, 14-17).
Chacun reçoit le saint-chrême, respire et s’imprègne de la « bonne odeur du Christ » en se souvenant de son onction baptismale.
Sitôt terminé, ils font le geste du baiser fraternel.
Après cela, le célébrant dit :
Vraiment il est juste et bon de te remercier, Père très bon, toi qui renouvelles toujours les gestes de ta tendresse et de ta miséricorde.
Voici que nous a été donné le signe de ton pardon, et il y a aujourd’hui de la joie pour tous ceux qui font pénitence !
Ton Esprit continue parmi nous son œuvre de salut : par Lui nous sommes renouvelés dans la vie qui est en Toi, Père, avec ton Fils Jésus Christ.
Voilà pourquoi nous te rendons grâce en reprenant le Magnificat de la Vierge Marie… (Tous chantent le magnificat).
8. Conclusion
℣. Que la bénédiction de Dieu tout-puissant, le Père, le Fils ╬ et le Saint-Esprit, descende sur vous et y demeure toujours.
℟. Amen.
Père Diesel PHAT/Janvier 2019
-->
Commentaires
Enregistrer un commentaire